--------------8C71E49AE02EEB52FF631B19 Content-Type: text/plain; charset=iso-8859-1 Content-Transfer-Encoding: 8bit Francois-Rene Rideau wrote: > > En marge... > > La théorie marxiste a forgé le concept de "travail social moyen" ... > Ce qui est complètement du n'importe quoi, surtout pour des soi-disant > "progressistes", car le concept suppose une économie statique, homogène > dans l'espace et dans le temps, pour qu'il puisse y avoir un concept > pertinent de moyenne. Excepté le fait que Marx n'a pas sorti ce concept de sa tête - dans Critique de l'économie politique - mais du mode d'organisation du travail des premières industries. > > > Il s'agissait, par le passage de l'artisanat à la fabrique, > > d'établir une mesure étalon - disjointe de la notion d'habileté - > > en terme de force de travail, > Alors qu'ils avaient depuis longtemps une mesure: les prix. > D'ailleurs, Marx s'empresse de décréter arbitrairement l'équivalence > magique entre coût, "valeur d'usage", et prix, non sans avoir copieusement > insulté ceux qui usaient justement de concepts comme ceux de coût, > valeur estimative, et la valeur appréciative. Faux. Pour Marx la valeur d'usage s'estompe au profit de la valeur marchande. La valeur d'usage a plutôt servi de mythe à ceux qui souhaitaient la rétablir, par une planification décretant en lieu et place des acteurs sociaux -les "vrais" besoins; d'où mise en place d'un système totalitaire. Pour Marx ce qui domine dans la marchandise c'est son caractère indistinct et interchangeable. > > interchangeable. > Ah l'interchangeabilité! rêve de tous les totalitaires, > et cauchemar de tous ceux qui les subissent. Mais ce caractère interchangeable de la marchandise c'est précisément également le principe sur lequel s'appuie l'économie bourgeoise. > > Or, appliquée à l'informatique, cette notion semble difficilement > > s'appliquer. > La théorie marxiste s'applique difficilement à quoi que ce soit; > Du début à la fin, c'est du bidon, du BIDON, de la propagande, > de la religion, de la superstition, de l'imposture intellectuelle, > de la pseudo-science, justifiant le meurtre en masse au nom d'une guerre > sainte. J'invite quiconque en doute à lire Marx, dont les oeuvres > sont disponibles sur l'Internet, par exemple, depuis le CHPE: > http://fare.tunes.org/books/chpe.html Il me semble que tes propos t'aveuglent car ta critique est elle-même religieuse dans sa formulation. L'analyse économique qu'elle soit marxiste ou libérale n'est pas une science. Reprocher à une théorie adverse d'être une pseudo-science relève du même paradigme. Tu me déçois François-René, j'attendais de ta part une réponse raisonnée . Je découvre un idéologue aussi peu ouvert qu'un théologien léniniste. > > > > Ma question est donc la suivante : comment la théorie libérale, > > mesure-t-elle en termes quantifiables la valeur un travail intellectuel > > de type programmation, veille technologique, création d'un logiciel ? > Par le libre marché. Chacun estime combien il est prêt à payer, combien > il est prêt à être payé, et chacun s'adresse au mieux-disant de son point > de vue. D'ailleurs, si tu relis les théories libérales, tu verras que > ce qui s'échange, ce sont, plus largement que les seuls biens, les > SERVICES. La programmation, la recherche, etc, sont des SERVICES autant > que la coiffure, la plomberie, le consulting financier, ou la main > d'oeuvre industrielle. La même théorie s'applique, pas besoin d'y changer > un iota. Ainsi, sur l'Internet, tu trouveras par exemple: La notion de services demande à être affinée car elle est utilisée à toutes les sauces. Ainsi, un certain Lévy journaliste du journal Le Monde distingue les services homme/homme (type gérontologie) des services intégrés dans les secteurs primaires et secondaires (agriculture, gestion, robotique, etc... ). > > http://bastiat.org/fr/services.html > http://bastiat.org/fr/salaires.html > Merci pour ces sites. J'y ai lu cette belle phrase : "Est-ce que chacun de nous ne porte pas dans son organisation, dans tout son être, ce moteur infatigable et illimité qu'on appelle le désir " que je partage pleinement. Pour le reste, il y a chez Bastiat comme chez Fourrier (Théorie des quatre mouvements) et comme chez Engels une idéologie des besoins, de la science. On reste dans un discours positiviste. Charlie --------------8C71E49AE02EEB52FF631B19 Content-Type: text/html; charset=us-ascii Content-Transfer-Encoding: 7bit <!doctype html public "-//w3c//dtd html 4.0 transitional//en"> Francois-Rene Rideau wrote:> En marge...Excepté le fait que Marx n'a pas sorti ce concept de sa tête - dans Critique de l'économie politique - mais du mode d'organisation du travail des premières industries.
> La théorie marxiste a forgé le concept de "travail social moyen" ...
Ce qui est complètement du n'importe quoi, surtout pour des soi-disant
"progressistes", car le concept suppose une économie statique, homogène
dans l'espace et dans le temps, pour qu'il puisse y avoir un concept
pertinent de moyenne.
> Il s'agissait, par le passage de l'artisanat à la fabrique,
> d'établir une mesure étalon - disjointe de la notion d'habileté -
> en terme de force de travail,Alors qu'ils avaient depuis longtemps une mesure: les prix.Faux. Pour Marx la valeur d'usage s'estompe au profit de la valeur marchande. La valeur d'usage a plutôt servi de mythe à ceux qui souhaitaient la rétablir, par une planification décretant en lieu et place des acteurs sociaux -les "vrais" besoins; d'où mise en place d'un système totalitaire.
D'ailleurs, Marx s'empresse de décréter arbitrairement l'équivalence
magique entre coût, "valeur d'usage", et prix, non sans avoir copieusement
insulté ceux qui usaient justement de concepts comme ceux de coût,
valeur estimative, et la valeur appréciative.
Pour Marx ce qui domine dans la marchandise c'est son caractère indistinct et interchangeable.
> interchangeable.Mais ce caractère interchangeable de la marchandise c'est précisément également le principe sur lequel s'appuie l'économie bourgeoise.
Ah l'interchangeabilité! rêve de tous les totalitaires,
et cauchemar de tous ceux qui les subissent.
> Or, appliquée à l'informatique, cette notion semble difficilement
> s'appliquer.La théorie marxiste s'applique difficilement à quoi que ce soit;Il me semble que tes propos t'aveuglent car ta critique est elle-même religieuse dans sa formulation.
Du début à la fin, c'est du bidon, du BIDON, de la propagande,
de la religion, de la superstition, de l'imposture intellectuelle,
de la pseudo-science, justifiant le meurtre en masse au nom d'une guerre
sainte. J'invite quiconque en doute à lire Marx, dont les oeuvres
sont disponibles sur l'Internet, par exemple, depuis le CHPE:
http://fare.tunes.org/books/chpe.html
L'analyse économique qu'elle soit marxiste ou libérale n'est pas une science. Reprocher à une théorie adverse d'être une pseudo-science relève du même paradigme. Tu me déçois François-René, j'attendais de ta part une réponse raisonnée . Je découvre un idéologue aussi peu ouvert qu'un théologien léniniste.
> Ma question est donc la suivante : comment la théorie libérale,
> mesure-t-elle en termes quantifiables la valeur un travail intellectuel
> de type programmation, veille technologique, création d'un logiciel ?Par le libre marché. Chacun estime combien il est prêt à payer, combienLa notion de services demande à être affinée car elle est utilisée à toutes les sauces. Ainsi, un certain Lévy journaliste du journal Le Monde distingue les services homme/homme (type gérontologie) des services intégrés dans les secteurs primaires et secondaires (agriculture, gestion, robotique, etc... ).
il est prêt à être payé, et chacun s'adresse au mieux-disant de son point
de vue. D'ailleurs, si tu relis les théories libérales, tu verras que
ce qui s'échange, ce sont, plus largement que les seuls biens, les
SERVICES. La programmation, la recherche, etc, sont des SERVICES autant
que la coiffure, la plomberie, le consulting financier, ou la main
d'oeuvre industrielle. La même théorie s'applique, pas besoin d'y changer
un iota. Ainsi, sur l'Internet, tu trouveras par exemple:
Merci pour ces sites. J'y ai lu cette belle phrase : "Est-ce que chacun de nous ne porte pas dans son organisation, dans tout son être, ce moteur infatigable et illimité qu'on appelle le désir " que je partage pleinement. Pour le reste, il y a chez Bastiat comme chez Fourrier (Théorie des quatre mouvements) et comme chez Engels une idéologie des besoins, de la science. On reste dans un discours positiviste.
http://bastiat.org/fr/services.html
http://bastiat.org/fr/salaires.html
Charlie